Pourquoi existe-t-il autant de mal être en entreprise ?

Je suis toujours saisie par l’importance que l’être humain attribue à la notion d’image et à l’agitation et aux mensonges qu’il se raconte pour la justifier.

  • « Oui mais alors si je dis que je ne suis plus motivé(e), plus engagé(e), alors je risque d’être licencié(e) »

  • « Ha bon … avez-vous évoqué votre manque de motivation à votre manager ? Aux RH éventuellement ? Ou supposez-vous que cela soit déjà à ce stade impossible de faire évoluer les choses ?  Si vous avez échangé à ce propos , que leur avez-vous dit ? Leur avez-vous parlé depuis un espace de Vérité ou une zone qui tente de ménager  « la chèvre et le chou » de faire bonne figure au cas où… Et si d’aventures, aucune réponse n’est apportée à votre envie de faire évoluer votre poste ou à votre demande de mobilité, alors quel est le risque réel de faire autre chose, ailleurs ? »

La réponse très souvent « entendue » (dans les 2 sens du terme) … est :

  • « mais que vont penser les gens de moi ? Dans l’entreprise et dans ma famille ? Je quitte le navire ? Je ne peux pas à cause de mes enfants, à cause de l’argent, je fuis mes responsabilités… »

De quelles Responsabilités parle- t-on au juste ?

Si on fait le bilan, vous restez dans un poste et une entreprise qui ne vous conviennent plus, vous faites semblant d’être motivé(e), engagé(e) vous répondez à l’appel de vos obligations, aux réunions qui trainent en longueur … dont vous repartez dépité(e) mais vous vous « contenez » plus ou moins … pour faire bonne figure … Sauf que : vous avez mal au dos, vous souffrez de migraines, vous prenez éventuellement du poids, vous dormez mal, vous fumez davantage ou buvez plus d’alcool à midi ou de café dans la journée… vous restez au bureau tard pour finir ce qui vous a été demandé, ce qui vous prend 10 fois plus de temps car vous n’avez pas envie de le faire … vous rentrez finalement à la maison stressé(e), fatigué(e), vous avez pris sur vous toute la journée et offrez aux personnes que vous aimez … n’est-ce pas ? … une mine déconfite, un corps délaissé, une envie d’être ailleurs, un silence de plomb ou des paroles peut-être agressives lorsqu’un de vos enfants vous demande quelque chose ou que votre conjoint(e) rentre à son tour.

Nous marchons sur la tête, oui littéralement à l’envers.

Le cœur guide vos actions et met au service votre esprit/votre pensée/votre mental. Et non l’inverse. Il n’est plus l’heure où la « raison » doit vous couper de votre cœur si vous souhaitez offrir le meilleur à vous-même d’abord puis au monde en commençant par vos proches, enfants, parents, conjoint(e), ami(e)s, entourage professionnel …

Quand pourrons-nous véritablement nous écouter et parler en conscience avec Amour ?

Unissons nos efforts, non pour changer le monde mais changer à l’intérieur de nous-même.

Nb si vous souhaitez vous « amuser » ce dialogue vaut tout autant pour les relations affectives…