« Nous sommes des êtres spirituels venus faire une expérience humaine »

Se souvenir de cette vérité, simple en apparence, transforme profondément notre manière de regarder la vie. Elle éclaire sous un jour nouveau notre rapport à nous-mêmes, aux autres, et au monde qui nous entoure.
Car tout ce que nous vivons, voyons, ressentons ou croyons n’est jamais neutre : c’est le reflet de notre perception, façonnée par des strates de croyances, la plupart inconscientes, héritées des générations passées.

Les Peuples Premiers, dans leur sagesse originelle, n’ont jamais rompu ce lien sacré avec le Vivant.
Ils vivent en harmonie avec la Nature, non comme une ressource à exploiter, mais comme une alliée, une mère, une intelligence vivante qui soutient, guide et embrasse leur humanité.
À son contact, ils apprennent à écouter, à observer, à comprendre et à cohabiter avec toutes ses formes, visibles et invisibles. Cette écoute leur permet de vivre en équilibre avec eux-mêmes, leur communauté, la Terre et même le cosmos.

Aujourd’hui, cet appel ancestral trouve un nouvel écho.
Certains soutiennent activement la voix de ces peuples, d’autres — sans forcément les connaître — sentent intuitivement le besoin de se recentrer, de revisiter leurs priorités, de transformer leur manière d’être au monde. Ils ressentent l’appel d’une spiritualité incarnée, vivante, douce et présente dans le quotidien : une façon de marcher sur Terre en conscience, avec le cœur grand ouvert.

Nous sommes à l’aube de nouvelles découvertes et de mutations profondes, dans des domaines clés comme l’éducation, l’alimentation, l’habitat, la santé, les technologies en matière d’énergie ou encore les modes de transport.
Ces avancées ne visent pas seulement à améliorer notre confort, mais à réconcilier progrès et respect du vivant, à préserver les équilibres délicats entre les différents règnes.

Cette transformation globale s’amorce par une bascule intérieure : un alignement de plus en plus nécessaire entre les intérêts individuels et ceux du collectif, non pas par contrainte, mais par évidence.
Quand chacun commence à ressentir que ce qui est bon pour soi peut l’être aussi pour les autres — et inversement —, une nouvelle conscience émerge.
Une conscience de l’interdépendance, de la fraternité comme socle d’une humanité plus sage, plus lucide, plus solidaire.

* en écho à la citation prêtée à P.Theillard de Chardin “Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle ; nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine.”